Entreprise

L’optique m’a attrapée à seize ans, quand il a fallu choisir une orientation. En seconde, marchant dans la rue, un peu désabusée, entre deux heures de cours, je suis tombée sur ce magasin ! Je passais souvent devant sans vraiment prêter attention mais ce jour là , sa vitrine m’a attiré l’œil.

Il dénotait dans la rue austère de ma petite ville, entre le magasin de vaisselles à l’ancienne, la quincaillerie, et les commerces de bouche. La vitrine brillait avec ses miroirs et ses vitres, ça grouillait à l’intérieur, de clients, de personnels dans une bonne humeur ambiante…. Les gens venaient chercher la vue et on la leur vendait en bout d’acétate et de verre… voilà c’était ça que je voulais faire : du commerce mais dans le médical !

Antinomique, certes ! Mais cette profession existait et elle était pour moi !

Tout ce que j’aimais réuni ; de la technique, du commercial et de la santé ( sans oublier la relation avec les gens,  l’écoute, la mode aussi) … et gérer , décider soit même, être son propre patron, le graal un jour peut être  !

Avant ça, il fallait décrocher le diplôme et choisir l’école. Là, ce n’était pas mon choix. Perso, je serais bien allée me perdre quelques années à Lyon pour réussir ou pas mes années d’études mais mon père en avait décidé autrement : ce serait Morez ou rien !!

C’est parti pour Morez ! Mama mia ! Morez, le premier jour ou j’y ai mis les pieds, j’ai pensé que je n’y reviendrai jamais « le week-end prochain, je rentre chez mes parents et je ne reviens pas … ils ne pourront pas m’obliger ! ».  Morez en septembre, c’est gris, c’est froid, et puis ce n’est pas la grande ville ! On m’avait dit, comme dans le Nord, qu’on pleurait deux fois, quand on arrive et quand on repart… moi j’ai pleuré des dizaines de fois et ce n’était pas quand j’en repartais !! Mais c’était mon passage obligé pour le métier que je m’étais choisi.

La deuxième année, j’ai décidé de passer en alternance. C’était en entreprise que je m’épanouissais. La matière, c’était ça qui me plaisait le plus dans un premier temps… couper, briser, égruger, meuler un verre; braser, coller, fondre.

Puis dans un deuxième temps, les patients m’ont conquise… je crois que je n’ai jamais eu de clients…que des patients …. Des gens qui venaient chercher une expertise !

Ça n’a pas été simple pendant ce temps à l’école, même chaotique, mais je l’ai finalement eu ce diplôme : j’étais opticienne !

Bizarrement  aujourd’hui, quand je retourne à Morez, je donnerais beaucoup pour revivre cette époque. C’était un endroit magique, hors du temps.

J’ai déserté quelques mois l’optique pour saisir une opportunité dans un tout autre domaine, plus « artistique »  mais le métier me manquait, vraiment … opticien, ce n’était pas superficiel… c’était devenu une passion, c’était aussi la stabilité d’un boulot avec des horaires fixes, un lieu de travail unique.

Alors j’ai travaillé pendant 8 ans chez plusieurs patrons dont en suisse au tout début, le retour en France avec ses mutuelles et ses remboursements m’a demandé un peu d’adaptation mais ça restait relativement simple à cette époque. L’ingérence des assurances n’avait pas encore commencé.

Et puis il y a dix ans, l’occasion s’est présentée de m’installer à mon compte, dans un petit village de mille habitants, à l’écart de tout et j’ai franchi le pas avec angoisse mais aussi beaucoup de fierté.

Les quatre premières années ont marché fort avec de belles progressions d’années en années et des patients fidèles… puis les réseaux de soins sont arrivés. J’ai fait comme beaucoup d’opticiens de ma génération, j’ai signé un puis deux réseaux par peur de perdre cette patientèle que j’avais si vite acquise. A ce moment, les difficultés ont commencé…. Moi qui prônais l’indépendance, mon professionnalisme, je me laissais commander par des financiers et des assureurs… ils décidaient des prix, des produits et en plus ma marge fondait comme la neige sous le ciel de Morez au printemps ! Heureusement, mon hibernation fut relativement courte et je me libérai de ces chaînes rapidement, grâce à plusieurs rencontres : des opticiens qui comme moi se posaient des questions sur l’avenir de l’optique.

 

Le premier fût mon ami Jean Marc, opticien à oyonnax, qui m’apprit que les opticiens du Haut Bugey avaient créé un collectif pour lutter contre les montures Carte blanche. Ils m’accueillirent, heureux certainement de gonfler les rangs, pour moi c’était la suite logique de mon installation, s’investir un peu pour ma collectivité , celle des opticiens.

 

Et nous avons transformé le collectif en association « optici Ain – Jura, la transparence » en février 2016, où j’ai pris un des 3 postes de vice-président. Le but était vraiment de se battre contre ceux qui voulaient prendre notre métier et le rendre impopulaire aux yeux des usagers, lutter contre la main mise des groupes financiers et rendre le statut de professionnel de santé aux opticiens. Nous étions et sommes encore aujourd’hui, la profession qui permet un accès facile aux soins visuels avec un maillage territorial intense donc en première ligne. C’est un enjeu considérable à défendre absolument !

Mais , car il y avait un mais… comment nous opticiens de campagne allions faire ça ? Alors nous avons décidé de regarder ce qui se faisait déjà pour défendre notre profession.

On a rencontré d’autres associations puis on a décidé de prendre rendez vous avec Alain Gerbel, président de la fédération nationale des opticiens de france. Il a accepté tout de suite, on voulait des réponses et il était prêt à nous les donner.  Contrairement à tout ce qu’on avait lu, vu de lui, il nous accordait de son temps.

Nous sommes donc montés à la capitale, avec nos cerveaux et nos calepins débordant de questions, interroger le président du syndicat le plus écouté de l’optique sur le plan politique, celui qui est de tous les combats, celui qui a le plus d’antériorité et d’indépendance….je suis venue demander à ce monsieur qui il était ? pourquoi je ne le connaissais pas ? Je suis venue demander des comptes : pourquoi la loi Leroux, pourquoi les publicités débiles, comment a-t-on pu laisser faire ? Pourquoi la formation s’est appauvrie, pourquoi on a laissé autant d’opticiens s’installer, pourquoi pourquoi pourquoi ?

Monsieur Gerbel ? Pourquoi ?

Fidèle à sa réputation, il m’a renvoyée dans mes 22 en une phrase : «  madame, vous avez signé la convention cnam pour vous installer ? Évidemment… donc vous ne lisez pas ce que vous signez !… car si vous ne me connaissez pas c’est que vous ne connaissez pas votre métier, mon nom est dans toutes les conventions cnam des opticiens de France… donc si vous voulez comprendre, il va falloir bosser, pas se faire voir…bosser ! Maintenant je vais vous expliquer comment on en est arrivé là ». Que lui répondre à part qu’il avait totalement raison au fond, nous nous étions rassemblés trois fois entre opticiens et pensions changer le monde de l’optique. Donc la première leçon quand on travaille pour sa profession, c’est l’humilité !

On est resté à l’écouter pendant des heures, à prendre des notes et à poser des questions …. J’ai su tout de suite que si je voulais défendre ma profession, c’était la qu’il fallait être …. Pas de questions sans réponses, pas d’approximation, pas se cacher la face … mener un combat long et difficile sans garantie de succès …un sacerdoce ! Deuxième leçon !

On a compris une chose primordiale ce jour, c’est que tous les sujets qui concernaient l’optique étaient mêlés … faire un changement sur un thème, bougeait et transformait tous les autres sujets … un travail de fourmi quasiment inconnu des opticiens !

Personnellement, je me suis donc engagée auprès de la Fnof pour promouvoir son travail et de fil en aiguille, on m’a proposé un poste d’administratrice, que j’ai accepté en novembre 2017. Les conseils d’administration sont passionnants, constitués d’opticiens , et uniquement d’opticiens diplômés, venant d’horizons différents.

Cet engagement rime avec allers/retours à paris, avec des heures de travail entre midi et deux ou quand le magasin est fermé, avec résilience quand on subit des attaques personnelles et avec intégrité …

Tout au long de ses deux dernières années, il y a eu de nombreux chantiers à gérer comme les discussions sur les nouveaux devis ou la convention collective, la représentativité ou l’arrivée du RGPD, mais aussi les consultations sur le zéro reste à charge, et surtout communiquer avec les opticiens de terrain, expliquer.

 

L’avenir de notre profession telle que nous la connaissons est remis en question mais est-ce un mal ? Est-ce que la mise en place du rac 0 est l’occasion de rebattre les cartes ? je ne sais pas mais il y aura des pertes !  Je crois que la direction qu’a prise l’optique depuis une dizaine d’années n’est pas viable.

On ne peut continuer à laisser d’autres professions réguler ou gérer notre travail, ni les assurances, ni les enseignes, ni les politiques, ni les médias, ni les médecins… l’optique doit être le monopole de l’opticien.

L’opticien doit reprendre en main son métier et revenir travailler dans son commerce. L’opticien doit arrêter d’avoir peur de perdre des parts de marché et doit avoir confiance en son travail… et oui, de façon inéluctable, il y aura les « vendeurs de lunettes ». Attention, ce n’est pas péjoratif, il y a la clientèle pour ça, du moment qu’ on laisse travailler les opticiens de santé et que chacun sait différencier les deux façons de travailler.

 

Ce RAC 0 me pose quand même un sérieux problème : il occulte le besoin du patient. En effet, on ne proposerait plus de service ni de produit personnalisé mais seulement un prix qui ne s’adapterait qu’à un budget subjectif !

Si l’opticien ne détermine pas le besoin du patient, question qui est le cœur de notre métier, que devient notre métier justement, à quoi servons-nous alors ?

Faut-il rajouter que nos examens de vue ne valent désormais que quelques centimes, c’est un affront qui nous enlève notre expertise ! Faut-il rajouter que nous ne savons toujours pas ce qu’il adviendra du « marché libre » ? Désormais, la profession devra s’unir pour ne pas louper les virages qui s’amorcent !

Ni notre gouvernement, ni les complémentaires santé, ni les directions d’enseignes, ni les financiers d’internet ou du low cost ne devront avoir une seule brèche pour imposer à toute la profession un modèle d’opticien ne vivant que grâce aux volumes de vente !

Notre salut viendra de notre capacité à trouver de nouveaux modes de rémunération avec des délégations de tâches et à nous adapter aux nouvelles technologies numériques. Peut-être allons nous vers le chaos, mais j’aime à penser que la renaissance viendra de lui ! Rien n’est perdu tant que des opticiens passionnés ne laisseront pas aller à vau l’eau notre profession.

Quoiqu’il en soit, ce n’est pas parce qu’on est en milieu rural ou isolé, qu’on ne pourrait pas se poser de questions sur son avenir, qu’on ne pourrait pas interagir dessus ou qu’on devrait se museler.

Chaque opticien est responsable des choix qu’il fait, des soutiens qu’il apporte ou non et de faire avancer les choses dans le sens qu’il le désire !

Date : 27 septembre 2018
Rédaction : Patricia Recanati
Source : Patricia Recanati
Crédits images : Patricia Recanati

Accueil d'un nouveau salarié

Certains chiffres montrent que l’intégration n’est pas toujours prise en compte au sein des entreprises. En effet, 4 % des salariés finissent par quitter leur poste au cours de la toute première journée. De plus, 22 % de la rotation des salariés a lieu pendant les 45 premiers jours de prise de poste. Dans cet article, nous vous proposons de découvrir comment réaliser une bonne intégration des nouveaux salariés.

L’accueil des nouveaux salariés

Avant tout, sachez que l’accueil doit impérativement être préparé à l’avance, et que vous ne pouvez pas du tout improviser. Sachez également que l’intégration ne se déroule pas sur une seule journée, mais sur les premiers jours des nouveaux collaborateurs au sein de l’entreprise. Tout d’abord, nous vous recommandons notamment de préparer un mail qui sera transmis à tous les nouveaux salariés pour leur souhaiter la bienvenue. Un responsable doit également prendre le temps d’accueillir les nouveaux collaborateurs avec quelques mots pour que ces derniers ne se sentent pas mis à l’écart, et c’est notamment par là que l’intégration débute. Vous pouvez aussi privilégier les missions en équipe durant cette première journée, de manière à favoriser les échanges entre les nouveaux salariés et ceux qui travaillent dans votre entreprise depuis plusieurs années. Cela permettra à la fois aux nouveaux collaborateurs de se sentir plus à l’aise. N’hésitez pas également à prendre quelques minutes en fin de journée pour faire le point sur la toute première journée de votre salarié au sein de votre entreprise.

Vous devez anticiper son arrivée

Nous vous recommandons d’anticiper l’arrivée de votre nouveau salarié en préparant certaines tâches qui lui seront clairement destinées. Cela permettra ainsi de lui montrer qu’il vous est totalement indispensable et que vous avez besoin de sa présence et de ses compétences pour faire fonctionner votre entreprise. Il est également important de prévenir tous les services de votre entreprise de l’arrivée de cette nouvelle personne. Cela permettra de montrer que son arrivée était très attendue et que tout le monde est au courant. Sachez également que vous devez tout mettre en œuvre pour proposer des conditions de travail optimales qui donneront envie au nouveau salarié de rester dans votre entreprise. En effet, si ce dernier ne dispose pas de tous les outils nécessaires pour travailler, cela sera alors très négatif et il risque de ne pas revenir dans les jours qui suivent. Sachez que tout se joue généralement au cours du premier mois d’intégration, alors ne vous ratez pas ! Date: 03 Septembre 2018 Rédaction: Opticiensremplacants.com Source: Opticiensremplacants.com Crédits images: Pixabay

Négociation salariale

Pas toujours évident de savoir quelles sont ses prétentions salariales lorsque l’on sort fraichement de l’école. En effet, comme de nombreux jeunes diplômés, vous avez peut-être le sentiment qu’il s’avère difficile de savoir combien vous désirez être payé alors que vous n’avez pas d’expérience professionnelle encore. Dans cet article, nous vous proposons de découvrir comment il est possible de définir vos prétentions salariales en tant que jeune diplômé.

Renseignez-vous avant tout

Il faut savoir que la majeure partie des entreprises établissent leurs salaires en fonction d’une grille qui répertorie chaque poste et chaque école qui concerne le candidat. Il serait donc intéressant d’obtenir une de ces grilles pour vous faire une idée des salaires qui vous correspond. Faites également rapidement le tour des offres d’emploi pour constater les salaires pratiqués.

La prise en compte d’autres critères

Généralement, les offres d’emploi parlent de salaire brut. Si vous désirez en obtenir le salaire net, sachez que cela représente environ 70 à 80 % du salaire brut. Cependant, sachez que d’autres éléments doivent également entrer en ligne de compte pour votre salaire et qui vous permettront notamment de profiter d’avantages supplémentaires. Vous pouvez également prendre en compte la mutuelle que l’on vous propose c’est-à-dire que certaines sont prises en charge par l’entreprise et que cela vous fera notamment cela de moins à régler mensuellement. Peut-être que certaines entreprises vous permettent aussi de profiter de tickets restaurant ou encore de primes exceptionnelles qui vous apporteront d’autres avantages supplémentaires.

Savoir négocier

Si vous postulez à une offre d’emploi et que sur cette dernière aucun salaire n’était clairement mentionné, sachez alors que vous allez devoir impérativement savoir négocier au cours de votre entretien d’embauche. Nous vous recommandons notamment de laisser votre interlocuteur entamer la conversation et démarrer sur le sujet de la rémunération sans que ce ne soit vous qui lanciez le sujet. Dans tous les cas, évitez tout de même de vous brader. Vous devez notamment défendre vos études et vos compétences. Si ce que l’on vous propose vous paraît relativement bas par rapport à vos attentes et vos compétences, nous vous recommandons alors de vous renseigner sur le délai qu’il sera nécessaire de patienter en règle générale pour obtenir une augmentation de salaire. Si l’offre est véritablement en-dessous de vos attentes, prenez alors bien le temps de vérifier que vous n’avez pas surévalué vos attentes.

 

Date: 19 juillet 2018
Rédaction: Opticiensremplacants.com
Source: Opticiensremplacants.com
Crédits images: 123rf

L'imposteur

Si vous vous demandez si vous êtes à la hauteur pour réaliser réellement cette mission, sachez que cela ne fait pas de vous un imposteur. Certains professionnels se posent trop souvent cette question et ont même tendance parfois à ne plus se sentir à leur place finalement. Dans cet article, nous vous proposons de découvrir tout ce que vous devez savoir sur le syndrome de l’imposteur.

Qu’est-ce que le sentiment d’imposture ?

4 personnes sur 10 sont victimes du syndrome d’imposture. En psychologie, le sentiment d’imposture est le fait notamment de ne pas se sentir à sa place même si vous atteignez vos objectifs. Ce syndrome d’imposture touche notamment les managers ainsi que les dirigeants. Généralement, ce sentiment est notamment accentué par le fait qu’une personne démarre un tout nouveau projet professionnel ou subisse un changement de vie professionnel radical. Tous ces changements créent notamment le sentiment de perdre tous ses moyens.

Retrouvez cette confiance en vous !

Vous avez sûrement déjà dû entendre parler du fait de « se lancer des fleurs », et c’est notamment ce que vous allez devoir faire pour retrouver cette confiance en vous. Se sentir imposteur signifie notamment que vous avez perdu une certaine confiance en vous et toutes vos ressources. Prenez notamment le temps d’écouter votre voix intérieure qui vous dit que vous n’êtes pas à la hauteur et tentez de lister tous ses arguments qui le prouveraient. Le but sera notamment de démentir ses affirmations afin que vous vous sentiez moins « imposteur ». Vous allez donc devoir vous lancer des fleurs, vous attribuer des médailles pour des actions que vous avez pu réaliser dans votre passé, etc. Sachez tout de même qu’il n’est pas évident de se mettre soi-même sur un pied d’estale, mais qu’il s’avère plus simple de se critiquer de manière négative.

Il est important de prendre du recul sur vous-même et de vous demander clairement de quoi êtes-vous fier dans votre vie professionnelle ?

Peut-être vous sentez-vous un imposteur parce que vous pensez être trop jeune et inexpérimenté pour réaliser cette mission. Dans ce cas, dites-vous que c’est un fait, mais que vous êtes une personne très motivée et que vous faites toujours tout votre possible pour atteindre vos objectifs. Vous laisserez ainsi moins de place à l’imposteur pour pouvoir s’installer en vous et vous finirez clairement par le combattre.

Vous voulez en savoir plus sur vous ? Faîtes le test !
TEST : [syndrôme de l’imposteur]

Date: 12 juillet 2018
Rédaction: Opticiensremplacants.com
Source: Opticiensremplacants.com / Ekilium.fr
Crédits images: 123rf

Fiche de paie

Avec l’instauration du prélèvement de l’impôt à la source à compter du 1er janvier 2019, on se doute bien que la fiche de paie sera différente. Au départ, tout le monde affirmait que la fiche de paie serait soi-disant plus simple à comprendre, mais c’est totalement faux. Bien évidemment, on ne vous dit pas qu’elle sera complexe, mais elle sera tout de même plus longue à lire.

En effet, la nouvelle fiche de paie va comporter deux lignes supplémentaires selon l’arrêté publié le 12 mai 2018. Cet arrêté avait notamment pour but de modifier la présentation du bulletin de paie.

La toute première nouvelle ligne va concerner la Contribution Sociale Généralisée c’est-à-dire la CSG, mais également la suppression des cotisations salariales chômage et maladie. Cette ligne va notamment vous permettre de savoir quel est le gain obtenu sur votre fiche de paie avec la suppression de ces éléments.

Bien évidemment, vous pourrez rapidement voir dans votre fiche de paie quel est le salaire net dont vous bénéficiez avant le prélèvement de l’impôt à la source. Ce montant devrait être affiché en gros pour que cela puisse clairement vous sauter aux yeux. Le décret exige notamment que le corps de caractère utilisé devra être au moins égal à une fois et demi à celui qui est utilisé pour les intitulés et toutes les autres lignes.

Le gouvernement désire également que le bénéfice que vous allez obtenir avec la suppression des cotisations salariales et la hausse de la CSG soit clairement visible sur votre bulletin de paie.

Finalement, ce que vous devez retenir est très simple. Votre bulletin de paie va comporter trois lignes de salaire différentes c’est-à-dire une ligne pour le brut, une ligne pour le salaire net avant le prélèvement de l’impôt et le net qui vous sera réglé sur votre compte bancaire avec la déduction du prélèvement à la source de l’impôt à compter de l’année 2019.

 

Date: 5 juillet 2018
Rédaction: Opticiensremplacants.com
Source: Opticiensremplacants.com
Crédits images: Pixabay

Prélèvement à la source

À compter du 1er janvier 2019, le prélèvement de l’impôt à la source fera son apparition, cependant comment anticiper son arrivée ? Dans cet article, nous vous proposons de découvrir tout ce que vous devez savoir sur le prélèvement de l’impôt à la source.

Qu’est-ce que le prélèvement de l’impôt à la source ?

Le prélèvement de l’impôt à la source est un prélèvement qui aura lieu directement sur votre fiche de paie, et qui vous permettra de payer vos impôts en fonction des revenus actuels.

Comment anticiper son arrivée ?

Il est important de bien anticiper l’arrivée du prélèvement à la source. Pour cela, vous devez planifier les évolutions avec toutes les équipes de l’entreprise, mais également avec le service comptabilité. Ainsi, il est fortement recommandé de tester le prélèvement à la source de l’impôt avant le 1er janvier 2019 afin de voir si cela fonctionne parfaitement. Dans un second temps, il est nécessaire de mettre en place les procédures nécessaires. Une confidentialité plus accrue en rapport avec la paye sera nécessaire, car le taux de prélèvement ne sera pas communiqué de manière systématique à l’employeur. Dans un troisième temps, la communication en interne doit également être assurée avec antécédence. Les impôts sont un sujet tout de même tabou et cela inquiète réellement les salariés, ce qui est tout à fait compréhensible. Pour cela, en tant qu’entreprise, il est nécessaire de vérifier que les salariés ont bien compris le principe, tout en prenant le temps de les rassurer. Aucune confusion ne doit faire son apparition et tout doit être parfaitement clair.

Sachez également que la charge de travail pour les services de ressources humaines va être conséquente, et en tant qu’entreprise, il va être nécessaire d’anticiper cela. Aucune entreprise ne doit être lésée dans sa production par une surcharge de travail en rapport avec le prélèvement de l’impôt à la source, et l’accompagnement doit donc être parfait.

Date: 2 juillet 2018
Rédaction: Opticiensremplacants.com
Source: Opticiensremplacants.com
Crédits images: Pixabay

Démotivation salariés

 

 

 

 

 

Être un bon manager ne se fait pas au hasard certes, mais on ne devient pas également un mauvais manager par hasard. Dans cet article, nous vous proposons notamment de découvrir comment il est possible de tuer la motivation de vos salariés et d’apprendre, bien évidemment, de vos erreurs.

  • Le manque de vision

Afin de remplir les objectifs de l’entreprise, il est primordial de pouvoir avoir la même vision des choses. Cependant, si vos salariés ont les mêmes objectifs et que le manager non, cela ne peut pas fonctionner et cela aura alors pour incidence de clairement les démotiver.

  • Ne pas connaître ses salariés

En tant qu’entreprise, il s’avère indispensable de connaître ses salariés, surtout s’ils ne sont pas beaucoup. Cela permet notamment de mettre en place un management adapté à vos salariés. Vous pouvez par exemple prendre le temps de déjeuner avec vos salariés pour apprendre à mieux les connaître, une fois par semaine. Si vous échouez sur ce point, vous n’arriverez donc pas à évoluer ensemble et la communication sera coupée.

  • Le manque de respect

En manquant de respect à vos salariés, vous allez complètement miner leur motivation. Le manque de respect passe également par le manque de reconnaissance pour vos collaborateurs. Ainsi, il est très important pour un manager de savoir récompenser les initiatives et de savoir reconnaître les bonnes actions au sein de l’entreprise.

  • Ne pas impliquer les salariés

Les salariés ont besoin de se sentir impliqués dans la vie de l’entreprise et avoir le sentiment de contribuer efficacement au développement de cette dernière. Ainsi, si le salarié n’a pas le sentiment d’être impliqué dans l’entreprise, il va alors complètement se démotiver.

  • Ne pas fixer les bons objectifs

Pour qu’un salarié puisse être efficace, vous devez mettre en place des objectifs qui soient réalisables. En effet, chaque tâche doit être en rapport avec ses capacités. En fixant des objectifs irréalisables, vous risquez de démotiver vos salariés qui auront alors conscience de ne jamais pouvoir y arriver.

  • Promouvoir les mauvais éléments

Un salarié obtient généralement la confiance en s’impliquant corps et âme dans un projet, et cela parfois en devant sortir de sa zone de confiance. Cependant, si vous n’attribuez aucune promotion à ces salariés et que vous mettez en avant les nouveaux venus qui n’ont pas encore fait leurs preuves, cela s’avère totalement injuste et démotivant pour les salariés.

Date: 28 juin 2018
Rédaction: Opticiensremplacants.com
Source: Opticiensremplacants.com
Crédits images: Pixabay

Formation Datadock

Datadock est une base de données créée par des investisseurs dans la formation professionnelle en continu. Cette base de données a notamment vu le jour pour faciliter la mise en place du décret Qualité depuis la fin de l’année 2016. Dans cet article, nous vous proposons de découvrir tout ce que vous devez savoir sur Datadock et notamment les nouveaux objectifs mis en place pour améliorer la qualité des formations.

Présentation de Datadock

Datadock est un outil qui permet de choisir plus facilement. En effet, cette base de données regroupe notamment tous les organismes de formation dans son catalogue. Ainsi, on a notamment trouvé 41 financeurs dans Datadock au cours de janvier 2018, contre 20 uniquement au lancement de la base de données. Il faut savoir également que 6 régions souhaitent également rejoindre la base de données. Le but étant de rassembler un maximum de financeurs dans la base, et cela s’avère être en bonne voie.

Un datadockage obligatoire

Depuis l’année 2017, toute formation qui souhaite obtenir un financement doit obligatoirement être référencée dans l’outil Datadock. En effet, l’organisme qui dispense la formation doit posséder un numéro de SIREN et doit également être enregistré auprès de la DGEFP avec un numéro de déclaration d’activité. Sur la plateforme, l’organisme doit ensuite présenter son organisation, et sa position par rapport aux 6 critères de qualité. Datadock va ensuite tout de même vérifier la conformité de toutes les pièces pour assurer une qualité irréprochable. Le financeur peut ensuite choisir librement l’organisme qu’il souhaite intégrer dans son catalogue de référencement et le tour est joué.

33 000 organismes de formation de qualité

Que ce soit aussi bien pour les entreprises que pour ceux qui désirent acheter des formations, Datadock est là pour rassurer. En effet, on compte actuellement 33 000 organismes qui sont conformes en termes de critères de qualité. 21 000 autres organismes sont dans une démarche de conformité et ne devraient pas tarder à le devenir également. Ce décret qualité a notamment vu le jour pour permettre aux formations de qualité de gagner des marchés et de mettre en avant les formations qui le méritent aussi.

De nouveaux contrôles pour 2018

Régulièrement, des contrôles de qualité sont mis en place. Ainsi, de nombreux organismes sont contrôlés de manière totalement aléatoires, tandis que d’autres ont été signalés pour un contrôle. Certains organismes tentent toujours la fraude, même si ce chiffre reste tout de même relativement bas. Les contrôles sont notamment pris en charge par l’OPCA, mais également par différents cabinets d’audit indépendants.

Date: 25 juin 2018
Rédaction: Opticiensremplacants.com
Source: Opticiensremplacants.com
Crédits images: Pixabay

émotions_échanges_difficiles

Si vous faites face à un conflit, sachez qu’il est tout à fait possible de gérer vos émotions et notamment votre colère pour aboutir à un échange finalement productif. Bien évidemment, il est clair qu’il n’est pas toujours évident de garder son calme, notamment lorsque votre interlocuteur se montre menaçant envers vous. Votre corps réagit de manière défensive en activant votre système nerveux, c’est totalement naturel. Cependant, votre organisme n’est pas capable de faire la différence entre la menace d’un tigre par exemple face à vous et la menace d’une simple discorde. Cela va donc entrainer un véritable mal-être alors qu’il n’a pas lieu d’être.

Je lutte ou je fuis ?

La réponse de votre organisme face à la menace ne vous permet pas notamment d’être dans les meilleures conditions pour résoudre ce conflit. Votre cerveau va être dans une phase où il va hésiter entre la lutte ou la fuite. Cependant, il est nécessaire de prendre votre temps pour prendre une décision réfléchie et rationnelle. Finalement, vous allez perdre votre lucidité et transmettre votre énervement à votre interlocuteur, ce qui va donc aggraver la situation.

Cependant, il est tout à fait possible de faire face à cette réaction de votre organisme et de contrôler vos émotions.

Les techniques pour garder son calme

  • La respiration

Dans un premier temps, il est nécessaire d’utiliser la respiration pour vous calmer. C’est une méthode facile et accessible à tous que vous pouvez mettre pleinement en œuvre peu importe l’endroit. Il vous suffit de vous concentrer sur votre tension et de respirer profondément pour l’apaiser. Cela va notamment avoir pour incidence de détourner votre attention et vous constaterez que votre énervement finira par disparaître.

  • Se concentrer sur son corps

Dans un second temps, nous vous recommandons de vous lever et de faire quelques pas pour vous calmer. Vous devez vous concentrer sur votre corps et faire abstraction du reste. Si vous vous sentez stressé, essayez d’imaginer vos semelles qui s’ancrent dans le plancher, c’est ce qu’on appelle « l’ancrage » dans la méditation. Cela fonctionne réellement.

  • La récitation d’une phrase

Cela peut paraître surprenant, mais choisissez-une phrase comme « Ça va aller » et récitez-la lorsque vous sentez que les nerfs commencent à monter. C’est magique !

  • Prenez le temps

Si vous sentez que vous n’avez pas le dessus sur vos émotions, nous vous recommandons notamment de faire une pause. Le but n’est pas de montrer à votre interlocuteur que vous fuyez la situation, pas du tout. Par exemple, faites une pause dans votre échange en stipulant que vous avez besoin d’aller vous chercher un petit café et n’hésitez pas à en proposer un à votre interlocuteur. Rapidement, la tension baissera d’un cran.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Date: 21 juin 2018
Rédaction: Opticiensremplacants.com
Source: Opticiensremplacants.com
Crédits images: Pixabay/GIPHY

Formation Team Opticiensremplacants.com

Dans chaque carrière professionnelle, la formation est une étape incontournable. Que ce soit obligatoire ou que ce soit un choix personnel, vous avez sûrement déjà suivi une formation. Cependant, la formation n’est pas vécue de la même manière par tous les salariés. Cela peut aussi être dû à la manière dont elle est proposée au salarié. En tant que formateur, il est donc fréquent d’entendre des blocages notamment lors des premiers tours de table.

Qu’attendez-vous réellement ?

Certains n’ont aucune honte à avouer qu’ils n’ont pas envie d’être en formation et que cela ne les enchante pas du tout. De nombreux salariés sont obligés et on ne leur a pas vraiment demandé leur avis. D’autres sont mécontents car on leur a imposé ce jour de formation dans leur planning, sans même savoir si cela pouvait correspondre dans leur calendrier. Certains préfèreraient être en poste plutôt qu’en formation étant donné la masse de travail qu’ils ont à réaliser.

D’autres encore ont le sentiment qu’ils ont déjà fait une formation similaire sur la même thématique et qu’ils perdent clairement leur temps.

En début de formation, il est important que chacun puisse clairement s’exprimer, même si le formateur n’a pas trop le temps. Le formateur devra donc être en mesure de faire changer d’avis les salariés en formation et faire face à leur mécontentement.

Je connais déjà cela…

Il faut savoir également que le formateur devra constamment faire face à des adultes qui pensent tout savoir et qui n’ont rien besoin d’apprendre d’autre. C’est notamment la différence entre l’apprentissage à un adulte et l’apprentissage à un enfant. L’enfant sait qu’il a beaucoup de choses à apprendre, mais pas l’adulte. Il n’est pas nécessaire de faire de la pédagogie avec les adultes, car ce ne sont pas des enfants. De plus, les adultes détestent les formations trop « scolaires », leur donnant encore plus le sentiment de retourner à l’école.

Les règles à suivre

Certaines règles doivent être suivies pour attirer notamment l’attention de l’adulte durant la formation. Vous devez donc être capable de montrer à l’adulte qu’il ne peut pas tout savoir et qu’on en apprend tous les jours. Vous devez aussi motiver l’adulte et lui donner envie d’apprendre. N’hésitez pas également à proposer des activités pratiques et non pas uniquement théoriques car cela va avoir tendance à l’ennuyer. N’oubliez pas également de créer une ambiance à la fois agréable et confortable, car l’adulte ne doit surtout pas se sentir à l’école.

Une formation bien choisie pour les collaborateurs est une formation bien suivie !

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Date: 14 juin 2018
Rédaction: Opticiensremplacants.com
Source: Opticiensremplacants.com
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