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Rupture conventionnelle collective

Depuis le début de l’année 2018, la rupture conventionnelle collective a fait son apparition. Dans cet article, nous vous proposons notamment de découvrir tout ce que vous devez savoir sur la rupture conventionnelle collective.

La rupture conventionnelle collective : pour qui ?

Sachez que la rupture conventionnelle collective est demandée à l’initiative de l’employeur. Les salariés ne sont donc pas en droit d’en faire la demande. Mettre en place une rupture conventionnelle collective exige un accord collectif qui doit être approuvé par la majeure partie des syndicats de l’entreprise.

Le contenu de cet accord collectif

Voici ce que doit impérativement contenir l’accord collectif qui sera négocier entre l’employeur lui-même et les différents syndicats :

  • Les salariés qui peuvent en bénéficier en fonction des conditions exigées ;
  • Le nombre de départs de salariés prévu ;
  • Les critères pris en compte pour départager les salariés qui désirent en profiter ;
  • La durée de cette rupture conventionnelle collective ;
  • Les indemnités proposées pour chaque départ ;
  • Le calcul pris en compte pour les indemnités ;
  • Le droit au chômage des salariés ;

La mise en place de l’accord collectif

La rédaction de l’accord collectif doit impérativement être transmis à la DIRECCTE pour que cela soit validé. Cet organisme doit ensuite notifier à l’employeur s’il est d’accord dans un délai de 15 jours. Cet organisme doit notamment vérifier que tout est conforme au droit du travail et que la procédure est parfaitement suivie. La décision de la DIRECCTE est ensuite notifiée à l’employeur dans un délai de 15 jours également. Si vous ne recevez aucune réponse de cet organisme dans un délai de 15 jours, cela signifie alors tout simplement que le dossier a été accepté. Lorsque la décision sera acceptée de manière officielle, c’est à ce moment-là que les salariés sont alors en droit de transmettre leur candidature pour profiter de cette rupture de convention collective. L’avantage pour le salarié réside notamment dans le fait que cette convention collective et les règles qui la régissent sont bien plus souples qu’un plan de sauvegarde par exemple. De plus, aucune justification économique n’est nécessaire, ce qui n’est pas négligeable. Il faut savoir également que l’employeur est en droit d’embaucher de nouvelles personnes après cette rupture conventionnelle collective, ce qui est alors très bénéfique pour l’entreprise.

 

Cette rupture conventionnelle collective est notamment faite pour permettre à l’employeur de se séparer plus facilement de ses salariés avec plus de souplesse surtout.

 

Date: 23 juillet 2018
Rédaction: Opticiensremplacants.com
Source: Opticiensremplacants.com
Crédit image: Pixabay

La reconnaissance au travail

En tant que salarié, vous faites sûrement attention à tout ce que vous dit votre employeur ou vos supérieurs hiérarchiques. En effet, vous avez besoin d’être reconnu pour la qualité de votre travail, que ce soit pour une reconnaissance personnelle ou tout simplement parce que cela est encourageant. La reconnaissance au travail est très importante certes, mais n’est-ce tout de même pas un cadeau empoisonné ? Dans cet article, nous vous disons tout.

Un renforcement de la pression au travail

Sachez que la reconnaissance est généralement faite de manière gratuite pour vous encourager en quelque sorte et en toute honnêteté. Cependant, il est parfois possible que cette reconnaissance ne soit pas réelle de la part de votre supérieur, mais qu’elle soit uniquement faite pour que vous en fassiez davantage par la suite. Finalement, lorsque l’on vous dit « bravo » cela signifie en réalité « encore ». Si vous vous en rendez compte, cela va fragiliser votre moral et vous déstabiliser, car cela va engendrer une pression supplémentaire.

L’oubli de la qualité

Parfois, les managers sont focalisés sur l’atteinte de leurs objectifs. Cela peut tout à fait se comprendre certes, mais ce n’est pas ce qui compte uniquement. En effet, certains salariés subissent une réelle pression de la part de leurs supérieurs pour l’atteinte des objectifs et cela au détriment de la qualité transmise au client. Ainsi, il n’est donc pas rare que certains salariés soient félicités certes, mais qu’ils se sentent entièrement déstabilisés par cette évaluation positive qu’ils n’approuvent pas. Le salarié peut donc avoir le sentiment d’avoir mal fait son travail tout simplement.

Une déstabilisation de soi-même

On parle souvent des supérieurs, mais il faut savoir tout de même qu’un salarié peut se déstabiliser lui-même. Tous les salariés ont envie d’être reconnus par leur employeur c’est un fait. Cependant, certains salariés font une véritable fixette sur cette reconnaissance et sont constamment dans l’attente. Ainsi, un manque de paroles positives de la part de leur supérieur ou une reconnaissance qui n’arrive jamais peut rapidement les déstabiliser. Certains salariés se retrouvent même dans une situation où ils n’ont plus aucune motivation au travail en réalité.

Ainsi, peut-on dire que cette reconnaissance est un cadeau empoisonné ? Non, mais cette reconnaissance doit impérativement être faite sur le travail réellement réalisé et doit être authentique pour en valoir la peine et porter ses fruits.

Date: 10 juillet 2018
Rédaction: Opticiensremplacants.com
Source: Opticiensremplacants.com
Crédits images: Pixabay

Paiement des heures supplémentaires - opticiensremplacants.com

Dans le monde du travail, il arrive souvent d’être en litige avec son employeur par rapport aux heures supplémentaires. L’employeur possède certes un véritable pouvoir sur ses salariés, mais il doit également respecter la législation et notamment les temps de travail légaux. Découvrez dans cet article comment faire valoir les heures supplémentaires que vous avez réalisé.

La preuve de vos heures supplémentaires

On peut se demander si un salarié est en mesure de se voir régler ses heures supplémentaires si la procédure n’a pas été suivie et s’il n’a pas reçu auparavant d’autorisation officielle de l’employeur. Sachez qu’en principe, c’est l’employeur qui décide ou non des heures supplémentaires de ses salariés. Ainsi, si vous avez réalisé des heures supplémentaires de votre propre grès sans demander l’avis de votre employeur, ces dernières ne doivent pas être obligatoirement rémunérées. C’est l’employeur qui doit en faire la demande.

Finalement, en tant que salarié, si vous prenez la décision de réaliser des heures supplémentaires de votre propre grès, vous ne serez donc pas rémunéré de manière systématique par votre employeur. Ce ne sont donc que les heures supplémentaires clairement demandées par l’employeur qui sont rémunérées.

Le plafond de durée de travail

La législation en vigueur impose notamment des règles concernant l’utilisation des heures supplémentaires. L’employeur ne peut donc pas faire tout ce qu’il veut, mais doit respecter les éléments suivants :

  • Les heures supplémentaires sont limitées à 10 heures par semaine ;
  • Le temps de travail total ne peut pas excéder 48 heures ;
  • Une pause de 20 minutes est obligatoire pour les temps de travail quotidiens de 6 heures au minimum.

L’employeur est donc clairement dans l’obligation de respecter ces temps pour être dans la légalité.

En cas de litige, l’employeur doit notamment être capable de fournir des preuves du respect de ces dispositions. Cependant, il doit également respecter la liberté individuelle du salarié. Ainsi, l’employeur n’a pas le droit d’avoir recours à des dispositifs clandestins qui ne sont pas portés à la connaissance du salarié. Toute preuve recueillie doit obligatoirement être faite à la connaissance du salarié.

L’employeur n’a également pas le droit d’utiliser son système de vidéosurveillance pour recueillir des preuves sur le temps de travail de ses salariés, surtout si ces derniers ne sont pas informés de la présence de ce dispositif de contrôle visuel. Un papier doit être signé par les salariés pour qu’ils soient en accord avec le fait qu’ils puissent être filmés durant leur temps de travail.

 

Date: 18 juin 2018
Rédaction: Opticiensremplacants.com
Source: Opticiensremplacants.com
Crédits images: 123rf

Les avantages sociaux appréciés en entreprise-opticiensremplacants.com

Selon une étude menée par Aon, les salariés accordent une grande importante à la rémunération annuelle nette. En effet, les avantages sociaux proposés par une entreprise sont donc indispensables. Ici, nous vous proposons de découvrir notamment tout ce que vous devez savoir sur les avantages sociaux proposés par les entreprises.

Les avantages sociaux représentent environ 28 % du salaire d’un salarié non-cadre et 32 % du salaire d’un cadre. Un poids important qui est généralement lié à la taille de chaque entreprise. En effet, les entreprises qui proposent le plus d’avantages sociaux sont celles dont leur effectif est supérieur à 2000 personnes.

L’épargne salariale : première au classement

L’épargne salariale est le point le plus important des avantages sociaux proposés par une entreprise représentant 17 % pour les non-cadres et 20 % pour les cadres. Vient ensuite en deuxième position la retraite complémentaire puis les régimes liés à la santé et à la prévoyance.

Il faut savoir également que la majeure partie des entreprises actuelles soit 60 % d’entre elles proposent dorénavant des garanties optionnelles.

Au niveau de l’épargne salariale, 19 % des entreprises proposent une formule dérogatoire. Il faut également prendre en compte que 82 % des entreprises proposent un accord d’intéressement c’est-à-dire une rémunération variable en fonction de certains critères. Ces derniers peuvent être la satisfaction client, la sécurité ou encore l’absentéisme. De plus, un nouvel avantage pourrait voir le jour pour les PME dont l’effectif est inférieur à 250 salariés avec la loi Pacte, notamment avec l’élimination du forfait social.

Le plan d’épargne entreprise (PEE)

Le plan d’épargne entreprise reste constant à 60 %. En effet, il faut savoir que dans 65 % des entreprises, les sommes sont abondées avec un plafond fixé à 1 371 euros, mais les montants versés sont généralement aux alentours de 800 euros. Le FCPE est également en baisse avec une part de 31 % au lieu de 40 % l’année dernière.

La retraite d’entreprise

58 % des entreprises interrogées affirment que les régimes de retraite à cotisations définies sont présents dans leur entreprise ou devraient l’être d’ici sous peu. On remarque notamment un taux de cotisation en augmentation sur les salaires. Les entreprises ont enfin compris que les PERE ne pouvaient être intéressants que si les taux de cotisations étaient conséquents. Dans tous les cas, ce dispositif est généralement pris en charge par l’employeur dans 80 % des cas.

 

Date:  28 Mai 2018
Rédaction: Opticiensremplacants.com
Source: Opticiensremplacants.com
Crédits images: Pixabay

Fidolus opticiensremplacants.com

Dans le monde de l’optique, au sens large, Fidolus est désormais un nom qui revient au sein de nombreuses conversations, et pour cause… La Fédération Interprofessionnelle de l’optique lunetterie Unie Salariée s’adresse aujourd’hui à tous les professionnelle de l’optique. De l’opticien, au commercial en monture ou verre, sans oublier le technicien en laboratoire ophtalmique, les salariés de l’optique bénéficient désormais de leur propre syndicat.

Vers une évolution de la filière de la santé visuelle

Le syndicat des salariés de l’optique tend aujourd’hui à rassembler en son sein tous les professionnels des métiers de la santé visuelle. Conscient du besoin de porter la voix des salariés de la vision dans le sens global, Paulo Valente, Président du Syndicat Fidolus identifie bien des missions pour son organisation, au-delà de la simple opposition des salariés.

À travers la mise en place d’une équipe organisée, pluriprofessionnelle, c’est désormais la possibilité pour tous d’exercer leurs métiers dans des conditions sereines. Médecine du Travail, Service Juridique, relations avec les différents fournisseurs et vieille médiatique tout est pensé pour que le monde de l’optique fasse entendre sa voix, au travers de ses salariés, dont aucun ne sera écarté…

Une famille semble donc sur le point de prendre forme, réunie autour de la santé visuelle et de Fidolus !

Il est important voir primordial que la plupart des salariés de l’optique en général adhèrent à ce mouvement pour constituer une force nouvelle supplémentaire pour la filière d’optique lunetterie.
Il suffit de cotiser à hauteur de 70€ avec une déduction fiscale de 66%.

Vous pouvez suivre toute l’actualité Fidolus sur le site web: fidolus.fr et sur la page Facebook dédiée: FIDOLUS.